Le maraîchage agroécologique de Bangadj fonctionne maintenant pratiquement en vitesse de croisière. Le puits, rénové et doté d’une pompe solaire, pemet un arrosage suffisant et surtout gratuit. La campagne qui vient de démarrer (janvier à juin 2022) donnera une bonne indication des réelles potentialités du projet.
Le groupement a bénéficié d’une bonne formation en agro-écologie et utilise donc exclusivement des intrants naturels pour nourrir la terre ou pour éviter les maladies ou les nuisibles. Le compostage est actuellement réalisé grâce à des déjections animales achetées aux éleveurs locaux…. qui ont vite compris la valeur de leur marchandise…..
La demande du groupement est donc de les aider à s’autonomiser en terme de production de fumures.
Une réflexion a été menée récemment à ce sujet. Une activité d’élevage peut être menée sur l’espace disponible du périmètre. Cette activité, outre les besoins en fumures, peut également se révéler rentable par la pratique de l’embouche bovine.
Il y aura donc des besoins en investissement (enclos, vaches, matériel) mais aussi en fonctionnement (nourriture, gardien, soins). Malem-Auder souhaite soutenir les groupements partenaires dans le temps, mais en avec une approche plus participative, sur le modèle « Moi, groupement, je mets cela sur la table. Toi, Malem-Auder, que proposes-tu? »
Après analyse et réflexion, le groupement Takku Liggeye propose de s’occuper de la construction avec des matériaux locaux d’une étable et de la rétribution d’un gardien pour les animaux, cela pour une valeur de 200.000 cfa (300 €). La demande faite à Malem-Auder est de fournir les deux vaches nécessaires, sachant q’une vache locale vaut +/- 500.000 cfa ( 760 €).
Cette phase d’extension du projet Bangadj pourrait être mise en place en juillet 2022.